Les adolescents sont de plus en plus irritables et sujets à la procrastination en raison d’une utilisation excessive des réseaux sociaux dès leur plus jeune âge. C’est qu’a révélé une étude récente menée auprès de 2 000 jeunes de 13 à 19 ans. Cette dernière a, en effet, montré que les jeunes qui ont commencé à fréquenter les réseaux sociaux tôt présentaient les signes évidents de dix symptômes de troubles mentaux, dont l’anxiété, le sentiment de débordement et l’insomnie. Les symptômes les plus souvent ressentis par les adolescents qui usent des médias sociaux dès leur plus jeune âge sont « l’irritabilité » et « une faible estime de soi ». Par contre, les adolescents qui n’ont pas du tout recouru aux médias sociaux ont présenté moins de symptômes. Les détails.
Les jeunes plus irritables et ont moins d’estime de soi
L’étude, menée par Opinium pour le groupe de soins de santé international Bupa, a montré que près d’un cinquième des adolescents se sont mis aux médias sociaux à l’âge de 10 ans ou moins. Pour se connecter à un réseau social, il faut avoir au moins 13 ans, mais il est facile de contourner le processus puisqu’il n’y a actuellement pas de vérification d’âge irréprochable. L’enquête a également révélé que les réseaux sociaux, de Facebook à Snapchat, en passant par Instagram et Twitter, augmentent le stress chez les adolescents. Et pour cause, plus de la moitié d’entre eux, soit 53% plus exactement, ont affirmé se sentir distraits des devoirs scolaires, ce qui les pousse à se soucier davantage de leurs résultats de fin d’année.
Le groupe de soins de santé international Bupa a indiqué que les résultats obtenus sont les premiers de ce qui constituera un indice annuel de l’état de santé mentale des jeunes, que l’entreprise s’est engagée à réaliser après avoir constaté une augmentation considérable du nombre de réclamations pour des troubles de santé mentale au cours des dix dernières années. Le Dr Pablo Vandenabeele, directeur clinicien de la santé mentale chez Bupa UK, a déclaré que « C’est vraiment pénible pour les parents de nos jours de protéger leur enfant contre les dangers qui menacent leur santé mentale. »
Et d’ajouter que « même la restriction relative au « screen time » ou à certains médias sociaux ne serait pas suffisante, et nos conclusions laissent entendre que certaines plateformes sociales peuvent accroître significativement l’anxiété et le stress, surtout si les enfants les utilisent dès un plus jeune âge. » Malgré les stéréotypes, les adolescents se jugent vraiment eux-mêmes en fonction de leurs résultats scolaires, mais les réseaux sociaux peuvent favoriser la procrastination, ce qui amplifie le stress et les inquiétudes relatives aux performances scolaires.
Dépendance aux réseaux sociaux : mythe ou réalité ?
Il n’existe aucune reconnaissance médicale officielle de la dépendance aux réseaux sociaux en tant que maladie ou trouble. Pourtant, l’ensemble des comportements associés à l’utilisation excessive ou des médias sociaux a fait l’objet de nombreux débats et recherches. La dépendance fait généralement référence à un comportement compulsif qui entraîne des effets négatifs. Dans la plupart des dépendances, les individus se sentent obligés de pratiquer certaines activités à tel point que ces dernières deviennent nocives, ce qui nuit à d’autres activités importantes comme le travail ou la scolarité.
Dans ce contexte, une personne dépendante des réseaux sociaux pourrait être considérée comme obligée d’utiliser les médias sociaux à outrance, en vérifiant constamment les mises à jour du statut de Facebook ou en « suivant » les profils sur Facebook, etc., pendant des heures.
Mais il est difficile de dire quand un intérêt particulier pour une activité devient une dépendance et se transforme en habitude nuisible ou en dépendance. Passer trois heures par jour sur Twitter à lire des tweets aléatoires d’inconnus signifie-t-il que vous êtes accro à Twitter ? Pourquoi pas cinq heures ? Vous pourriez soutenir que vous ne faisiez que lire les manchettes des journaux ou que vous deviez rester à jour dans votre domaine pour travailler, n’est-ce pas ?
Des chercheurs de l’Université de Chicago ont conclu que la dépendance aux médias sociaux peut être plus forte que la dépendance à la cigarette et à l’alcool à la suite d’une expérience dans laquelle ils ont enregistré les envies de plusieurs centaines de personnes pendant plusieurs semaines. L’envie de médias sociaux s’est révélée plus forte que l’envie de fumer ou de boire de l’alcool.
À l’Université de Harvard, des chercheurs ont utilisé l’IRM pour scanner le cerveau de personnes volontaires pour voir ce qui se passe lorsque ces dernières parlent d’elles-mêmes, ce qui est un élément clé de ce que les utilisateurs font sur les médias sociaux. L’étude a ainsi révélé que l’auto-divulgation stimule les centres de plaisir du cerveau comme le font le sexe et la nourriture, ce qui peut conduire à une certaine forme de dépendance.
Votre adolescent présente des signes de dépendance à Internet et aux réseaux sociaux ? Il est peut-être temps d’envisager une hypnothérapie qui lui permettra de retrouver un rythme de vie normal et de s’intéresser davantage à ses études et à d’autres activités plus intéressantes. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez discuter du cas de votre adolescent avec un hypnothérapeute expérimenté. Vous n’avez qu’à nous appeler ou renseigner le formulaire de contact si vous souhaitez que l’on vous contacte.